Un départ différé
En 2020 également, il nous faudra attendre la mi-Juin pour mettre Lady Mi à l’eau. De plus, nous rencontrons, dès les premières navigations, des problèmes de moteur. Nous passons donc la première de nos trois semaines de vacances à essayer de fiabiliser le moteur de Lady Mi. En dépit du fait que nous arrivons à un résultat plus que satisfaisant, nous prendrons par la suite la décision de remotoriser le bateau. Pour l’heure, nous décidons de mettre le cap sur la Normandie.
Ambitions revues à la baisse
En début de saison, nous sommes toujours excessivement optimistes par rapport à notre capacité à naviguer vite et loin et donc à atteindre rapidement une destination de vacance un peu plus « lointaine ». Cet optimisme est probablement engendré par l’agréable souvenir des longues navigations de retour des vacances précédentes. Nous avons toutefois appris que la réalité était généralement autre. En effet, en début de saison, l’équipage n’est pas amariné et cela limite considérablement les possibilités de navigation. Pour peu que le vent soit contraire et la mer un peu agitée, il est préférable de revoir ses ambitions à la baisse.
Halte à Calais
Notre périple débute à Ostende. Les conditions météorologiques et l’état de la mer sont compatibles avec une navigation en toute sécurité mais pas nécessairement tout confort. Le temps est pluvieux et le vent modéré secteur sud – sud-ouest. La mer est peu agitée. Quelques heures de navigation au pres, sous la pluie et dans une mer courte d’un mètre suffiront à avoir raison d’une partie de l’équipage. Nous prenons la décision de nous arrêter à Calais pour permettre aux uns et aux autres de récupérer le temps d’une nuit. Le moral n’est pas à la prise de vue…
Étape à Boulogne sur Mer
Après l’inconfort de la navigation de la veille, il est essentiel de reprendre confiance. Rien de tel qu’un courte navigation sous un ciel ensoleillé et par une température agréable. Nous décidons donc de nous rendre à Boulogne sur Mer. Objectif atteint !
Direction Dieppe
Après deux bonnes nuits à Boulogne sur Mer, nous mettons enfin le cap vers notre objectif, Dieppe et puis Fécamp. Le vent est d’abord (trop) faible. Nous n’engendrons donc aucun progrès significatif avant 13h00; L’utilisation du moteur est totalement bannie de la philosophie du bord. Le vent se lève dès le début de l’après-midi et une bonne brise nous accompagne jusque Dieppe. Malheureusement, heure tardive d’arrivée oblige, difficile de trouver une place. Nous avons la chance d’être reconnu par l’équipage d’un bateau rencontré à Boulogne sur Mer. Ils nous déniche une place et nous aide à amarrer Lady Mi.
Fécamp
Notre prochaine navigation nous emmène à Fécamp. Nous y retrouvons mon frère Julien et sa famille qui y sont de passage. Nous profiterons également de la ville mais aussi et surtout du Woody Parc.
Retour via Dunkerque
Départ différé et progression lente en début de parcours obligent, il est déjà temps pour nous d’envisager la route du retour. Nous décidons de débuter par une plus longue étape entre Fécamp et Dunkerque. Il y a un peu plus de 110 milles nautiques. Nous passerons donc une nuit en mer. La navigation débute sous un vent de force 3 secteur sud-ouest. Nous hissons donc le spi que nous garderons une bonne partie de la journée. A l’approche de Boulogne, en début de soirée, la brise fraîchit quelque peu. Il est temps d’affaler le spi et de se mettre en configuration « nuit ». Nous arrivons à Dunkerque au lever du jour. Nous avons profité de cette halte à Dunkerque pour prendre des informations quant aux possibilités de remplacement de notre moteur. En effet, bien qu’il n’ait plus posé aucun problème après les réparations du début de saison, nous avions perdu confiance.
