On peut dire que nous sommes dans le dur des préparatifs. A ce stade, nous espérons toujours pourvoir larguer les amarres et débuter cette aventure d’ici une dizaine de jours. Nous progressons bien mais comme toujours dans la vie et a fortiori sur un bateau, il faut composer avec les retards et gérer les imprévus.
Nous avons consacré le gros des premiers jours de cette année sabbatique à ranger la maison. Il faut l’admettre, elle en avait besoin. Nous nous sommes ensuite rendus au bateau pour la mise à l’eau. Heureusement, Lady Mi a touché l’eau avec pas loin d’une heure de retard, ce qui nous a permis d’être présent.

Aller dans l’eau n’est pas tout. Il faut encore disposer d’une place pour s’amarrer. Celle que nous pensions avoir réservé n’est pas libre. Après quelques discussions, une place provisoire nous est finalement attribuée.
L’exercice suivant consiste alors à déménager le matériel et le linge qui emplit la voiture vers le bateau et espérer que chaque chose puisse trouver un place. Nous ramenons ensuite progressivement à la vie les différents système du bateau: eau douce, électricité, gaz… Le début de la soirée arrive très vite. Nous prenons un premier repas dans le cockpit. C’est la récompense pour les efforts consentis lors de la mise à l’eau et le rangement.
Le vent souffle assez fort la première nuit mais l’équipage dort bien. Le programme de cette première journée complète à bord est copieux:
- Installation d’une cadène dans le cockpit pour permettre à l’équipier de quart de se capeler
- Installation et configuration d’un multiplexer NMEA2000 -> NMEA0183 pour alimenter notre logiciel de navigation avec les données du bord.
- Fermeture étanche du compartiment avant.
- Entretien du moteur par Volvo
- Remise en place du Lazy Jack que nous avons réparé cet hiver.
- Et puis aussi et surtout quelques heures de nettoyage du pont et de l’intérieur.

Ce premier jour a bord comporte aussi ses premières surprises. Le groupe d’eau, qui semblait parfaitement fonctionner lors de notre arrivée la veille, refuse obstinément de se mettre en route le lendemain matin. Après vérification de l’alimentation électrique, je procède au démontage du groupe. C’est le pressostat qui semble « grippé ». Après quelques recherches sur internet et la visite de deux ou trois magasins d’accastillage nous devons conclure que le groupe est « obsolète » et que nous ne trouverons pas la pièce nécessaire à la réparation. Nous le changeons donc pour un neuf.
Une fois ces bricolages terminés, nous quittons le bateau pour passer le week-end à Liège. Au menu de la semaine prochaine:
- Chargement du bateau 2/2
- Placement de la nouvelle bôme et des voiles
- Calibration du pilote automatique
- Petits travaux « divers »