Après une bonne nuit de sommeil, nous partons à l’assaut du centre de Gijón. Nous apprécions les ruelles pavées et les maisons colorées. L’ambiance est chaleureuse. Au détour de la promenade, nous atteignons la « Iglesia de San Pedro », est un des fleurons architecturaux de la ville historique.





La visite des thermes Romains, tout proches, nous rappelle qu’il y a plus de 2000 ans, cette civilisation disposait déjà de tous les fondamentaux du confort moderne. Nous faisons aussi une très belle balade le long de la côte et Charlotte découvre avec bonheur le principe des tapas.


Même si nous sommes contents d’avoir « traversé » le golfe de Gascogne, il faut admettre que Gijon se trouve toujours sur les côtes du golfe. Nous savons qu’il est statistiquement plus difficile de voyager vers l’ouest car cela implique de naviguer contre les vents dominants. Par conséquent, dans la mesure où le vent s’oriente à l’est, nous décidons de ne pas prolonger notre séjour à Gijon et de mettre le cap sur Ribadeo le mardi 20 septembre. Une fois de plus, cette analyse est partagée par l’équipage de Tarumba ; nous quittons ensemble la marina vers 8h00 du matin. Nous savons que les deux premières heures de navigation seront difficile car le vent est annoncé faible. Il doit s’établir vers 10h00. Nous commençons donc par un peu de moteur dans une mer formée. Nous sommes ballottés dans tous les sens par la houle et le résultat ne se fait pas attendre, nous sommes tous malades. Nous prenons l’options de naviguer vers le large avec l’espoir de toucher du vent au plus vite et de pouvoir hisser les voiles afin de stabiliser le bateau et soulager notre mal de mer. Il nous faut toutefois attendre la fin de la matinée avant d’avoir une petite dizaine de nœuds de vent établis qui nous permettent de hisser le spi et de faire enfin route vers l’ouest. Cette allure nous soulage et nous faisons un long bord de sud ouest qui nous rapproche de la côte avant d’abattre jusqu’au vent arrière et de tangonner le genois. Le vent monte dans l’après-midi avec des rafales qui atteignent 27 nœuds. Nous prenons deux ris dans la grand voile et roulons un peu le genois. Le bateau est stable et file entre 7 et 8 nœuds sur la route directe vers Ribadeo. Nous restons régulièrement en contact radio avec Tarumba et arrivons à notre destination vers 20h30 après une navigation d’environ 80 miles.


Tant durant la navigation que lors de l’entrée dans la ria de Ribadeo, nous sommes séduits par la beauté de la côte qui offre un paysage de moyenne montagne verdoyant. C’est un peut comme si le Tyrol avait été déplacé au bord de la mer.

Ribadeo est une petite ville charmante dont nous parcourons les ruelles avec plaisir et qui offre de belles découvertes architecturales.




Nous nous rendons également sur la plage des Cathédrales où la mer a, au fil des siècles, sculpté le schiste en un large éventail de colonnes et d’arches toutes aussi spectaculaires les unes que les autres.



